Les actus foot

par | Jan 9, 2024

Hier soir, Lionel Messi a gagné le trophée FIFA-The Best du meilleur joueur de l’année 2023. Une victoire surprise qui ne fait pas du tout l’unanimité.

 

Hier soir, l’Argentin de 36 ans a remporté le trophée FIFA-The Best du meilleur joueur de l’année 2023. Absent à Londres, puisqu’il ne souhaitait pas quitter le stage de pré-saison de l’Inter Miami, le champion du monde 2022 devait sûrement se dire qu’il ne serait pas sacré face à Erling Haaland, qui a marqué de nombreux buts sous le maillot de Manchester City en plus d’avoir gagné un triplé historique avec son club. Mais cela n’a pas fait le poids face à La Pulga. Les deux hommes ont obtenu le même nombre de votes. Pour les départager, la FIFA a donc suivi le règlement et s’est fiée aux votes des capitaines qui ont privilégié Messi.

Une victoire surprise qui a choqué beaucoup de monde. En Espagne, si la presse catalane a salué la victoire de la légende du FC Barcelone, les autres médias ont été sidérés. Sur le plateau de l’émission El Chiringuito, l’un des chroniqueurs a confié que c’est «le premier titre injuste que reçoit Messi durant sa carrière». Même constat pour le journaliste Edu Aguirre. «C’est la plus grande honte de l’histoire du football. Ces récompenses sont pourries. C’est un autre hommage à Messi.» Enfin, l’un de ses acolytes a déclaré : «je crois que Messi n’est pas content car il sait qu’il ne le mérite pas. C’est une injustice.» Dans la presse écrite aussi, on s’offusque de ce nouveau sacre.

L’Espagne a arraché un quatrième sacre dans un Euro ce dimanche 14 juillet après une victoire in extremis face à l’Angleterre (2-1). La Roja devient la première équipe à remporter quatre championnats d’Europe des Nations.

 

L’Espagne est entrée dans l’histoire de l’Euro. Elle est la première nation à obtenir un quatrième sacre continental, brisant le rêve de l’Angleterre, battue 2-1 et toujours sans trophée après 58 ans d’attente, dimanche 14 juillet à Berlin.

Dans un stade olympique rempli aux deux tiers de fans anglais, la malédiction s’est poursuivie pour les pauvres Three Lions, en quête d’un titre depuis la Coupe du monde 1966 organisée sur leur sol. Les hommes de Gareth Southgate pensaient pouvoir enfin ramener la coupe à la maison mais comme l’Allemagne, pays hôte, en quarts de finale (2-1 a.p.), puis la France en demi-finales (2-1), ils sont tombés sur des Espagnols sûrs de leur jeu et de leur force collective.

 

Dans un tournoi globalement très terne, la Roja a été la seule formation à produire du spectacle, fort de son formidable potentiel offensif. L’Angleterre en a fait les frais au terme d’une finale qui n’a pas non plus atteint des sommets techniques mais a tout de même confirmé la supériorité espagnole.

Le héros de la partie aura été Mikel Oyarzabal, entré en cours de partie et auteur du but de la victoire à la 86e minute. Alors que les deux équipes étaient à égalité après l’ouverture du score de Nico Williams (47e) puis le but anglais signé Cole Palmer (74e), le joueur de la Real Sociedad a propulsé les siens au paradis.

Après le prodige Lamine Yamal, devenu en demi-finale le plus jeune buteur de la compétition à 16 ans et 362 jours, la Roja s’est trouvée un autre sauveur pour lui permettre de s’imposer une quatrième fois dans un Championnat d’Europe après 1964, 2008 et 2012.